Adevarul despre datoria Greciei si nu numai

Am copiat de la ATTAC France articolul de mai jos.

Cind o sa am timp, ceea ce nu prea se mai intimpla, o sa incerc sa-l traduc.

In noaptea diinspre 26 spre 27 octombrie participantii la samitul european au ajuns la un nou acord incercind pentru a enspea oara sa ”salveze Europa”. Dintr-o miscare de bagheta Angela Merkel (si N Sarkozy), Christine Lagarde (pentru FMI) si, surpriza… un reprezentant al sectorului bancar, Chareles Dallara. In ce consta in realitate acest acord care face deja bursele sa creasca?

Sa se retina ca restructurarea datoriei grecesti este, in sfirsit pusa pe ordinea de zi. Si, in ciuda rezistentei lu N Sarkozy si sectorului bancar, creantierii vor trebuie sa plateasca din punga proprie pina la 50%  printr-un decont a titlurilor lor de dette. A trebuit sa treaca doi ani – doi ani de calvar pentru poporul greac- pentru ca realitatea sa devina partial evidenta petnru conducatorii zoeni euro.

Imi cer scuze pentru traducera ”titres de dette” cu titluri de datorie.

Nu am studii econonmice si am tradus mot a mot.

Dar popoarele grec si cele eurpene sint departe de a iesi din aceasta incurcatura. In conformitate cu dorinta germana, interdictia impusa BCE de a imprumita direct guvernele din zona euro nu se va ridica. Ridicarea acestei interdictii ar fi permis statelor sa se emancipeze de pietele finaciare.

In locul acestei posibilitati, tatile in dificultate va trebui sa se orienteze catre fondurile europene (FESF)  alimetate de participarea tarilor emergente si plasate sub supravegherea FMI. Clientii ar trebui sa intirzie sa se indrepte catre gheseele FESF… Spania, Portugalia dar si Franta, intr-un context in care recapitalizarea bancilor prin fonduri publice risca se se dovedeazca inevitabila.

Dans tous les cas, qu’ils fassent ou non appel à l’intervention du FESF, les gouvernements européens se sont accordés pour accroître la « discipline », le contrôle budgétaire des dépenses publiques et l’inscription dans leurs constitutions du carcan budgétaire de la « règle d’or » pour 2012. Des mesures adoptées sans aucun débat ou consultation populaire, à l’image de cette nouvelle « gouvernance » de l’Europe, parfaitement anti-démocratique. Au nom de laquelle on annonce déjà une nouvelle modification des traités…

 

Le « deal » était donc le suivant : en l’échange d’une (inévitable et tardive) restructuration de la dette grecque, c’est l’hyper-austérité qui est promise aux peuples. Avec toutes les conséquences sociales dramatiques qu’elle a déjà causées, à travers les licenciements, les baisses des salaires, des retraites, le démantèlement de l’Etat social… et au risque de voir plonger l’Europe dans le cercle vicieux de la récession. Mais aussi de voir les peuples se dresser les uns contre les autres, sous prétexte que les uns paieraient pour les autres.

Il est clair que les peuples ne veulent plus de cela, à l’image des manifestants et manifestantes grecs, des indignés espagnols, italiens ou britanniques. Il est désormais urgent de sortir l’Europe du «piège de la dette publique».

Attac France participe avec d’autres organisations du mouvement social à un audit citoyen de la dette(http://www.audit-citoyen.org/). Cette initiative vise à démontrer les mécanismes pervers de l’endettement public, et à proposer de véritables solutions pour sortir de la crise. Présentée à l’occasion du contre G20 de Nice la semaine prochaine, lors duquel l’indignation sera plus que jamais de mise.

Attac France, à Paris le 27/10/2011

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